Premièrement, je dois une grosse excuse à messieurs Bassetto et Doulcet pour ne pas avoir relaté leur présentation-compte rendu du BlackBerry 10 Jam World Tour qui avait eu lieu à Paris quelque temps avant l’édition #20. Le Jam passait à Paris le 12 Juin et avait donné à une super prez à l’américaine autour de la sortie prochaine de l’OS BB10 pour les smartphones Blackberry. Un gros effort (certes -trop- tardif) de RIM (l’éditeur de Blackberry) a été porté sur la plate-forme de dév et les relations avec ces derniers.

Bref, si vous aimez les niches, BB et son OS, regardez ce site: http://www.blackberryjamworldtour.com/.

Ze number #21

La Pépinière 27, pépinière d’entreprises, a ouvert ses portes au Paris JS pour cette édition, grâce à l’initiative de la startup Bistri qui, non contente de simplifier nos voies de communication, s’est chargée d’occuper nos voies intestinales :). Ceci nous a donné l’occasion d’apprécier ses locaux ma foi très sympathiques et une salle sous serre dont la capacité était bien suffisante pour absorber les quelques dizaines de courageux qui bravèrent les rayons solaires parisiens. Remercions également Agence-e, agence qui bégaye et qui se spécialise dans le recrutement de développeurs Web, qui nous a sauvés d’une déshydratation certaine.

Quelques brefs pépins

Permettez-moi quelques instants d’auto-satisfaction sur ce titre aux jeux de mots multiples. Voilà. C’est bon. On reprend. OK ?

Vous l’aurez compris, qui dit pépinière dit pépins. On note les absences du fantas(ti?)que Jérôme Étienne avec son talk sur tquery et Pierre-Loïc Doulcet sur dpi.js. On notera aussi la performance assez exceptionnelle de Franck Ernewein, employé à Bistri, qui a réussi à improviser un lightning talk sur processing.js en fin de conférence, afin de combler l’absence de nos autres gaillards.

Bravo enfin à Thomas d’avoir su braver et contenir la tempête, la conf s’est finalement très bien déroulée ;)

Plugin jQuery : industrialisation

Mathieu Robin a donc inauguré ce Paris JS en venant nous conter pourquoi et comment développer des plugins jQuery. Ciblant principalement les débutants (et quand je dis débutant, j’ai envie de dire débutant en programmation), Mathieu est donc classiquement parti de la métaphore du code spaghetti (variables globales dans tous les sens, responsabilité éclatée en 13000 fichiers, pas de documentation, pas de démo) aux principes simples qui contreviennent aux soucis énumérés précédemment (code testé, simple, modulaire et prouvé).

Ce qu’il faut retenir à ce sujet, c’est principalement la page rédigée par l’équipe jQuery sur les bonnes pratiques autour du développement de plug-ins (en réaction à la jungle progressive de plug-ins pour la plupart assez médiocres).

  • CĂ´tĂ© tests, vous pourrez donc jeter un oeil Ă  QUnit

  • CĂ´tĂ© modularitĂ©, le problème est donc rĂ©glĂ© via l’utilisation du système de plug-ins jQuery

  • CĂ´tĂ© simplicitĂ©, Mathieu recommande de se limiter Ă  1 fichier JS, 1 fichier HTML et 1 fichier CSS dans la mesure du possible

  • CĂ´tĂ© dĂ©monstration, un simple lien vers JSFiddle suffit (remarquez comment l’utilisation de JSFiddle se calque parfaitement avec le principe prĂ©cĂ©dent)

  • CĂ´tĂ© docs, c’est simple : // ou /* */ :)

Vous pourrez trouver une version augmentée de la présentation ici.

Création de jeux en HTML5 et social gaming

Vint ensuite Samuel Ronce, notamment auteur d’un livre autour de l’utilisation de RPG Maker, afin de nous présenter différents aspects de la création de jeux en ligne avec un focus particulier sur les dernières avancées côté navigateur et de l’explosion des réseaux sociaux.

Il nous a donc présenté une outil initialement basé sur RPG Maker XP (si je ne dis pas de bêtises) portée en Javascript par ses soins : RPG JS. Il s’appuye under the hood sur EaselJS afin de manipuler les canvas à sa guise. En quelques définitions de scènes, d’animations et autres écrans, vous pouvez donc a priori créer des RPG assez rapidement et les mettre à disposition aux internautes.

Samuel a ensuite insisté sur la nature bien différente des jeux multi-joueurs, différente par la particularité des problématiques qui en émergent (synchronisation des personnages et de leurs actions etc). On passe donc nécessairement d’une application monolithique à une application ségréguée en au moins deux parties : communication des événements côté client, traitement et logique métier côté serveur (sur Node.js par exemple). Samuel est d’ailleurs en train de plancher à une nouvelle version de RPG JS afin de permettre la création de MMORPG.

WebFWD : une initiative Mozilla

Thomas nous a touché quelques mots sur WebFWD, un programme mondial d’aide à la création et d’accompagnement de start-ups spécialisée dans l’open-source, le tout propulsé par Mozilla. L’aide est articulée autour de nombreux aspects (légal, business, technique) et est financée à 100% par des fonds privés. La prochaine session d’incubation se tient en Octobre.

Si vous souhaitez faire avancer le web avec votre (début d')application, n’hésitez plus et contactez Thomas qui coordonne les candidatures françaises.