Mais pourquoi ?!

Pour avoir un dictionnaire chaque année, bien sûr ! (Désolé, mes talents GIMPiens sont encore limités).

Read The F****** Vidal

Plus sérieusement, le fait de partir de Lateral Thoughts, société à laquelle j’étais associé et où je disposais d’une grande autonomie, peut poser question. Lateral Thoughts, pour toute personne souhaitant devenir freelance, est un endroit idéal. On peut même y être salarié en ayant les mêmes avantages (rémunérations nets moindres, évidemment). Oui, mais voilà, alors que le freelancing fait rage depuis plusieurs années dans notre "industrie", ma voie actuelle s’en écarte.

Le déclencheur

Il y a quelques mois, j’ai Ă©tĂ© contactĂ© par un recruteur Google.  De l’agrĂ©able surprise s’ensuivit un stress Ă©norme et des prĂ©parations d’entretien jusqu’à la dernière marche courant Juin : la journĂ©e d’entretiens Ă  Paris. Finalement non retenu Ă  l’ultime jury de sĂ©lection de cette ultime Ă©tape, je n’en retiens que du positif. Petite parenthèse, quand je vois certains critiquer les entretiens oĂą il est demandĂ© de coder, je rigole doucement. Tentez le marathon Google et on en reparle :) Revenons Ă  nos moutons.  Comme je le disais, cette expĂ©rience intense m’a Ă©normĂ©ment appris : la lecture des publications de Google, entr’apercevoir l’entreprise pendant quelques heures, parler avec quelques ingĂ©nieurs… ont renforcĂ© ma conviction sur un point : je veux ĂŞtre dĂ©veloppeur, et rien d’autre. C’est un peu l’essence de notre mĂ©tier, tel que je le conçois, qui m’est revenu en pleine figure : la technique au service du besoin. Et quand je dis technique, je ne parle pas du dernier framework Ă  la mode ou du dernier langage soi-disant rĂ©volutionnaire. Je pense plutĂ´t Ă  de l’algorithmie, du design (pas celui de l’Architecte Omniscient, hein). Les ingĂ©s de Google n’ont pas crĂ©Ă© Google FileSystem pour le fun ou pour en parler en confĂ©rence, mais bien parce que le besoin Ă©tait criant. Revenir aux fondamentaux a donc redynamisĂ© mon intĂ©rĂŞt pour le dĂ©veloppement et m’a fait prendre conscience de la distance entre mon quotidien, le microcosme dans lequel j’évolue et le quotidien prĂ©sentĂ© dans une entreprise d’une telle ampleur.

Et pourquoi pas freelance ?

Le fait d’évoluer en quasi-freelance m’a appris beaucoup de choses. Ça pourrait en fait se rĂ©sumer en une phrase : on n’obtient que ce que l’on va chercher.  Une bonne mission ? Trouve-la toi-mĂŞme (ou fais en sorte que celle oĂą tu es le devienne). Pas content de telle ou telle situation ? Agis ou accepte. Tout n’est pas rose non plus. Au sein d’un regroupement de freelances ou simili-freelances comme Ă  Lateral Thoughts, chacun, et c’est bien normal, trace son bonhomme de chemin et fait Ă©merger les projets qu’il a envie de dĂ©velopper. LĂ  oĂą cela se complique, c’est quand il s’agit de mutualiser les efforts. Pas de magie : si tu as besoin de plus de cerveaux pour co-rĂ©aliser ton idĂ©e, il faut convaincre.  C’est un procĂ©dĂ© juste, mais usant voire parfois dĂ©motivant. Pour qui me donne-je du mal ? Pour ma personne ? Pour Lateral Thoughts ? Une des rĂ©ponses est : “en t’exposant au public, tu bĂ©nĂ©ficies de plus de visibilitĂ© et c’est aussi tout bĂ©nef’ pour LT”. J’ai d’ailleurs suivi ce prĂ©cepte pendant 2 ans, autour de Neo4j, notamment : de Paris Ă  Istanbul en passant par Genève.  Enrichissant, mais fatigant aussi. Finalement, ces entretiens pour Google m’ont redonnĂ© un objectif qui dĂ©passe mon nombril. J’ai touchĂ© de près Ă  l’un des gĂ©ants du Web, une boĂ®te qui (me) fait rĂŞver et Ă  laquelle j’ai envie de contribuer.  (J’assume mon cĂ´tĂ© bisounours). Bref, Google m’a juste aiguillĂ© sur le bon chemin. Et ce chemin ne passe pas par le freelancing.

L’arrivée à Vidal

J’étais déjà intervenu à Vidal et j’y connaissais ses challenges techniques. L’environnement de travail de notre équipe auto-organisée est propice à l’amélioration continue et je compte bien l’utiliser à bon escient. Ce qui m’a motivé pour les rejoindre en tant qu’interne : c’est la perspective de pouvoir se focaliser sur ce que l’on fait de mieux et devenir irréprochables (par ordre d’importance) :

  • s’approprier nos softs, de leur crĂ©ation au suivi de prod en passant par les tests

  • devenir de plus en plus vĂ©loces sur la maintenance de ces produits

  • oser tenter des choix Ă  contre-courant

Ce ne sont pas les idées qui manquent, ni la motivation générale. J’ai vraiment à coeur que notre équipe "Software" s’améliore collectivement. Nicolas Martignole parlait de l’équipe "Software" de Vidal en 2010, vivement 2015 !